Selim Azzabi, ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale est revenu sur la crise sanitaire, que connaît le pays, sur les ondes de Mosaïque fm.
Ainsi, Selim Azzabi souligne que le gouvernement évalue l’expérience des centres de quarantaine. Car, il est fort probable de changer de restructuration. Tant il est constaté que le système montre son inefficacité. A cause du manque de respect par les personnes mises en quarantaine des procédures nécessaires.
En outre, il a expliqué que des concertations sont en cours entre le ministère de l’Intérieur et de la Technologie. Et ce, afin de trouver un mécanisme plus efficace pour mettre en œuvre la quarantaine des personnes contaminées. Annonçant que le chef du gouvernement est en train de suivre un nouvel espace à l’Aouina qui pourrait être exploité dans les prochains jours.
Il ajoute: « La Tunisie connaît une véritable crise à cause du Coronavirus. D’ailleurs, nous sommes surpris par le nombre de Tunisiens qui sont rentrés en Tunisie depuis l’étranger. Cela n’était pas prévu. »
Et de poursuivre: « Les Tunisiens doivent être informés que le système de santé de notre pays pourrait s’effondrer. »
De ce fait, il a indiqué que le gouvernement avait pris les mesures nécessaires en temps opportun. « Mais il faut reconnaître que nous ne pourrons pas faire face à la situation. Tout comme, nous devrons faire des choix pour sauver des vies comme l’ont fait de nombreux pays », dit-il.
Selim Azzabi: « Notre sort est entre nos mains »
Par ailleurs, il ajoute: « La situation va encore se détériorer. Aujourd’hui, nous sommes en état de guerre et tout le monde devrait se préparer… Notre sort aujourd’hui est entre nos mains. Et à partir de demain, ce sera la fin de la récréation. Et chacun devrait assumer ses responsabilités et faire respecter la loi. »
Revenant sur le conseil ministériel, où un projet de loi a été proposé pour activer l’article 70 de la Constitution, il a répondu: « Aujourd’hui, l’article 70 est inévitable. Et il est restreint. D’ailleurs, cela ne signifie pas un mandat absolu. Et ce n’est qu’une autorisation dans des sphères limitées. »
Rappelons que cet article donne l’opportunité au chef du gouvernement de promulguer des décrets-lois, sans passer par l’ARP, durant deux mois.