« La Tunisie ne compte que 300 lits de réanimation sur un total de 20 mille lits disponibles dans les hôpitaux publics. Ce qui représente 1,1% ». C’est ce que souligne Abdellatif Mekki, le ministre de la Santé.
A cet égard, Abdellatif Mekki répondait aux questions des députés. Et ce, lors d’une séance plénière organisée au siège du parlement. Le ministre signalait que l’Etat devait garantir au moins 5% des lits pour la réanimation. Cela constitue, selon lui, un véritable défi dans la lutte contre le COVID-19.
Ainsi, M. Mekki indique que ce manque sera comblé dans les plus brefs délais. Cependant, le ministre a regretté qu’au cours des 20 années de l’ancien régime, aucun hôpital régional de catégorie A ou un nouvel hôpital universitaire n’ait été créé. Et ce, à part le Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous.
Covid-19 : médicaments pour traiter plus de 20 mille patients
Par ailleurs, le ministre de la Santé souligne que « la Pharmacie centrale dispose d’un stock de médicaments permettant de traiter plus de 20 mille patients atteints du COVID-19. Si les experts optent pour l’utilisation de la chloroquine, l’hydroxychloroquine et l’azithromycine ».
Dans ce sens, le ministre précise que la chloroquine ne sera utilisé dans le traitement des malades atteints du COVID-19 qu’après l’approbation des experts du ministère de la Santé. Et la finalisation de toutes les procédures juridiques nécessaires.
En outre, « un comité d’experts a entamé des essais cliniques de la chloroquine sur des patients atteints du COVID-19 ». C’est ce qu’annonçait, déjà mercredi, la directrice de l’unité de la pharmacie et du médicament au ministère de la Santé, Maryem Khrouf.
Elle a, en outre, ajouté que la chloroquine n’est plus vendue en pharmacie que sur ordonnance médicale. Objectif: cibler son usage au profit des patients qui en ont besoin. Et ce, sous surveillance médicale.
Avec TAP