« Makech_wahdek »! Telle est la nouvelle campagne de sensibilisation que vient de lancer l’Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le Développement. Et ce, en collaboration avec le ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Séniors.
En effet, l’initiative « Makech_wahdek » a pour objectif de mettre en lumière certaines situations liées à la période de confinement. Car, il ne faut pas oublier que les femmes sont les plus exposées à la violence conjugale. Sous les coups de maris qui deviennent de plus en violents.
De ce fait, l’AFTURD veut mettre l’accent sur la violence accrue à l’égard des femmes dans ces circonstances exceptionnelles. Avec l’appui des institutions officielles concernées et les composantes de la société civile.
Mais plus encore, elles visent à leur apporter de l’aide. Et ce, à travers les services d’écoute à distance. Ainsi que leur accueil dans un premier centre d’hébergement provisoire.
Les mesures de prévention
De ce fait, des mesures de prévention ont été mises en place, avant qu’elles ne soient hébergées dans un centre spécial. Afin d’éviter toute contamination par le virus.
Etant conscientes et conscients que la priorité absolue doit être accordée à ces différentes catégories de femmes et que l’intervention en urgence auprès d’elles est une nécessité, l’association annonce le lancement de cette campagne #Makch_wahdek, à travers une série de mesures qui sont les suivantes:
1. La sensibilisation et la prévention contre le Covid-19 en mettant l’accent sur l’importance du confinement sanitaire total ainsi qu’en vulgarisant les mesures prises par l’Etat en faveur des catégories précaires et exposées au danger ou celles qui sont isolées.
2. L’Information sur le maintien des services présentés aux femmes victimes de violences, vu le double risque qu’elles vivent en période de confinement ainsi que l’accroissement de la violence domestique et conjugale, menaçant les vies de milliers de femmes et d’enfants.
3. La solidarité avec les femmes en situation précaire, victimes de violences, porteuses d’handicaps, ayant un faible revenu, ayant un emploi précaire ou qui ont perdu leur travail en période de confinement, les prisonnières, les migrantes et les victimes de traite, ainsi que toute autre catégorie de femmes fragilisées.
4. La coordination avec les partenaires, les autorités de tutelle, les ministères et les structures concernées pour garantir la continuité et la qualité des services et pour unifier les efforts et les concentrer en faveur des catégories en besoin urgent d’aide sociale.
En clair, unifier les rangs et les efforts pour qu’il y ait un engagement solidaire.