Jérôme Vacher, représentant résident du FMI en Tunisie, a été l’invité ce matin de la radio Express FMI. Et ce dans le cadre de la 2ème édition de ses Journées Spéciales qu’elle organise sur « le financement en temps de crise » ainsi que sa contribution au plan de lutte contre la pandémie COVID-19.
Rappelant les crises qu’a connues le monde auparavant, Jérôme Vacher a souligné que la crise actuelle est à la fois sanitaire et économique. Pour y faire face, « le FMI a consacré plusieurs moyens financiers et facilités. Et ce pour aider les pays membres. Ces facilités sont ouvertes pour le cas de la pandémie du Coronavirus pour faire face à ses conséquences économiques désastreuses. La Tunisie a demandé accès à ces facilités comme instrument de financement rapide. », dit-il.
Et d’ajouter que cette facilité vient en soutien aux politiques économiques soutenables. « C’est un appui macroéconomique. L’idée consiste aussi à renforcer la capacité de résistance de l’économie que ce soit tunisienne ou celle d’autres pays », précise Jérôme Vacher.
Le représentant résident du FMI en Tunisie a, en outre, rappelé que le rôle du FMI consiste aussi à donner les meilleurs conseils pour que cette capacité de résistance et la santé soient meilleures. Et discuter avec les autorités pour que l’espace fiscale et budgétaire puisse répondre aux besoins immédiats de santé. Notamment pour que les besoins médicaux d’urgence soient mis en place rapidement. « Il faut continuer dans la voie des réformes et faire en sorte que l’économie tunisienne soit plus créatrice d’emplois », a-t-il recommandé.
Jérôme Vacher a rappelé que le FMI a trois principaux rôles qui se complètent. Il s’agit de la surveillance macroéconomique, le financement et l’assistance technique et développement des capacités. Le plus connu, entre ces rôles, c’est le financement.
Le représentant résident du FMI en Tunisie a tenu à rappeler que la spécificité, par rapport aux autres institutions, du FMI est qu’il a un rôle de prêteur. « C’est aussi le rôle de pompier en période de crise pour faire face aux urgences », ajoute M. Vacher.
M.T