Kaïs Saïed, le président de la République a mis l’accent lors de la réunion du Conseil de sécurité nationale sur les mesures prises.
Kaïs Saïed souligne « Nous rassurons le peuple qu’aucun effort ne sera ménagé pour satisfaire aux besoins fondamentaux des Tunisiens ». Tout en ajoutant qu’il va falloir entreprendre des mesures en urgence pour l’approvisionnement des Tunisiens en produits alimentaires. Selon lui, le but étant de rendre la vie plus facile.
Kais Saied a tenu à rappeler que toutes les décisions sont prises par l’Etat. Il n’y a pas lieu de parler de concurrence ou de divergence, a-t-il dit.
« Certes, je ne sous estime pas les efforts du gouvernement, mais des erreurs ont été commises. Elles doivent être comblées. En particulier à propos du respect des dispositions du confinement ou le retour des Tunisiens bloqués à l’étranger », a indiqué le chef de l’Etat.
Revoir les méthodes de travail
Par ailleurs, La Tunisie, a-t-il expliqué, a refusé le retour de quelques Tunisiens de l’étranger. La justification étant l’absence de lieux d’accueil.
Il faut aussi, a-t-il lancé, revoir les méthodes de travail suivies. Il s’agit de réviser la loi pénale pour « considérer la spéculation en matière de produits alimentaires comme un crime de guerre ».
« Celui qui se cache derrière sa qualité pour commettre des crimes, doit être sanctionné », a affirmé Saied.
Sur un autre plan, le président de la République a adressé ses remerciements aux cadres médicaux et paramédicaux. De même à l’administration, aux forces de sécurité et de l’armée. Ainsi qu’à tous les bénévoles qui ont lancé des initiatives de soutien et d’assistance.
En outre, Kais Saied a également adressé ses remerciements aux pays ayant soutenu la Tunisie d’une manière spontanée. Il rappelle entre autres que la Tunisie a pris elle aussi des initiatives pour aider ces pays face à cette crise humanitaire.
Par ailleurs, il a insisté sur la nécessité de « récupérer l’argent du peuple. Et ce, à travers une réconciliation avec les personnes impliquées dans des affaires de corruption. Cela, via une procédure pénale et sous la supervision d’une commission ad-hoc. Il s’agit également selon le président de la République de procéder à une répartition des fonds par région de manière préférentielle du plus au moins pauvre.
Enfin, il conclut : « Il y a suffisament de fonds mais la répartition est mauvaise. Aujourd’hui, l’Etat doit réunir toutes les conditions requises pour satisfaire les revendications légitimes des pauvres et des catégories marginalisées ».
Avec TAP