La Banque africaine de développement (BAD) vient de lancer l’obligation sociale « Combattre le COVID-19 ». Cette dernière a un montant record de 3 milliards de dollars à la Bourse de Londres. « Cette cotation marque le lancement du premier emprunt obligataire de la BAD à la Bourse de Londres », a annoncé lundi la Banque.
En effet, l’emprunt obligataire social « Combattre le COVID-19 », le plus gros emprunt social jamais placé sur les marchés de capitaux. Il a été mis en cotation à la Bourse de Londres le vendredi 3 avril 2020. De plus, cet emprunt obligataire de la BAD est maintenant disponible à travers son marché des obligations durables.
De plus, l’opération, qui a été souscrite, a suscité un vif intérêt à l’enregistrement avec un carnet d’ordres totalisant 4,6 milliards de dollars. Ce qui a rendu possible la levée de 3 milliards de dollars. Ce montant exceptionnel servira à atténuer l’impact du Covid-19 sur les activités économiques. Ainsi que sur les moyens de subsistance en Afrique.
Néanmoins, l’emprunt obligataire, dont l’échéance est de trois ans, a recueilli de l’intérêt de la part des banques centrales et des institutions officielles, des trésoriers des institutions bancaires et des gestionnaires d’actifs. Aussi celle notamment des investisseurs dans les domaines de l’environnement, du social et de la gouvernance (ESG).
Les obligations sociales ou durables dont l’utilisation des fonds cadre avec les objectifs d’atténuation des effets du COVID-19, pourront être échangées en bourse. Les frais d’admission ne seront pas perçus dans leur cas pendant une période initiale de trois mois. Ainsi avaient annoncé les représentants de la Bourse de Londres.
D’autant plus que ces obligations sociales et de durabilité financent des services essentiels tels que les soins de santé, l’eau et l’assainissement, le soutien à l’emploi. Ainsi que ceux ayant un rapport avec les Objectifs de développement durable des Nations Unies.
Afrique: Un emprunt obligataire pour atténuer les effets du Covid-19
Le directeur général de la Bourse de Londres et directeur du Groupe du développement international du gouvernement britannique, Nikhil Rathi, a, à ce titre, déclaré : « nous soutenons la BAD dans ses efforts vitaux pour l’atténuation des effets du COVID-19 partout en Afrique. Enfin, cet emprunt met en lumière le rôle important que les obligations sociales et de durabilité peuvent jouer. Et ce dans la canalisation du financement vers les pays, les secteurs et les personnes à travers le monde qui sont fortement touchés par cette pandémie ».
« Ce n’est que le commencement d’un partenariat plus solide entre la BAD et la Bourse de Londres. Nous mobiliserons tout ce qui est possible sur le marché des capitaux. Et ce pour lutter contre le coronavirus en Afrique », a commenté le président de la BAD, Akinwumi Adesina.
Avec TAP