Les ressources en gaz naturel ont atteint, à fin février 2020, 340 ktep (mille tonnes équivalent pétrole), enregistrant une baisse de 12% par rapport à la même période 2019. Et ce, suite à la baisse de la production de 3% et la chute du forfait fiscal sur le transit du gaz algérien de 30%.
C’est ce qui ressort du rapport de la conjoncture énergétique mensuelle de février 2020. Publié par le ministère de l’Energie, des mines et de la transition énergétique.
La diminution de la production nationale de gaz naturel est due à une baisse de 8% de la production du champ Hasdrubal. Causée par des perturbations répétitives depuis mars 2018. Et ce, suite à des problèmes techniques ainsi qu’à une diminution de la production de 8% de gaz commercial du sud.
Idem pour la demande totale de gaz naturel qui a enregistré une légère diminution de 1%. Et ce, entre fin février 2019 et fin février 2020. Cette demande se situe à 827 ktep. La production électrique a augmenté de 6%. La demande de la consommation finale a diminué, par contre, de 13%.
Selon la même source, le secteur de la production électrique reste, de loin, le plus grand consommateur de gaz naturel (69% de la demande totale). Surtout que la production électrique est en effet basée sur le gaz naturel à plus de 97%.
Pour les usages finaux (hors production électrique), la demande de gaz naturel a connu une diminution de 13% pour se situer à 258 ktep.
La demande des clients en moyenne et basse pression a, quant à elle, diminué de 13% et celle des clients haute pression de 12%. Cette diminution au niveau de ces clients est due essentiellement aux températures relativement douces enregistrées au cours des 2 premiers mois 2020 par rapport à la même période 2019.
Une augmentation de 10% des achats de gaz algérien
Quant aux importations de gaz naturel, principalement du gaz algérien ont augmenté de 10%, entre fin février 2019 et fin février 2020, pour se situer à 498 ktep. Et ce, à cause de la baisse de la production nationale, d’une part, et la baisse de la redevance sur le transit du gaz algérien, d’autre part. Les deux pays négocient un nouvel accord sur 10 ans (2020-2030).
L’approvisionnement national en gaz naturel a légèrement baissé, au cours de la même période, pour se situer à 832 ktep. La répartition de cet approvisionnement se caractérise par une légère baisse de la participation du gaz national de 31 à 30%. Soit une régression quantitative de la redevance perçue en nature et cédée à la STEG de 14 à 10% et une hausse de la participation des achats de gaz algérien de 54 à 60%.
Avec TAP