Allahou Akbar ! A Sidi Hassine et dans ce bas pays qui est le mien et le vôtre, on n’a pas fait dans le détail en bravant le couvre-feu pour nous dire que le mal est en nous…Plus démon qu’ange la femme.
Dans nos contrées imprégnées par un esprit révolutionnaire au rabais, on a vu ce qu’il en était… Aussi, lire un livre en ces temps de confinement est la meilleure chose qui puisse arriver. Encore faut-il en avoir la volonté, tant l’envie d’ouvrir un bouquin s‘est perdue chez bon nombre de Tunisiens.
Dès lors, pourquoi s’indigner devant une inculture devenue galopante avec les résultats douloureux que l’on connaît ?
Voyager dans le temps, le meilleur moyen de briser la routine d’un quotidien devenu soudain immobile, une manière de dédramatiser…
Avant le coronavirus, les Tunisiens passaient leur temps à s’insulter. Et si l’accalmie liée au confinement n’était que circonstancielle ? Et puis, vous avez vu cette posture de l’Etat qui reprend dans l’urgence ses esprits, même si ses finances sont presque à sec ?
Elyès Fakhfakh a promis des lendemains meilleurs après le coronavirus. Inchallah, nous aurons des jours plus heureux, a-t-il lancé. C’est à peine s’il ne disait pas que ce sera avec lui.
On peut le croire sur parole, tant l’énergie qu’il a déployée et la force de persuasion même graduelle dont il a faite montre ces derniers jours autorise tous les espoirs pour les Tunisiens.
Qui a dit que l’Etat se mourait ? A la question : « Allez-vous frapper sur la table pour inciter les décideurs politiques à prendre les décisions que l’économie du pays attend ? ».
Samir Majoul, président de l’UTICA, a eu cette réponse : « Je suis désolé, il n’y a plus rien à frapper. A force de frapper, la table a fini par se briser… »
Devoir subir les lubies d’un Affès qui prévient que le coronavirus est une punition divine pour avoir interdit le niqab, et attendre que la justice daigne bouger.
Avoir fait une révolution pour en arriver là ! J’ai bien envie de crier : au diable la révolution!