Dans une logique de transparence, le ministère de l’Energie, des Mines et de la Transition énergétique vient de dévoiler la décomposition des prix des carburants (le 7 avril).
Le litre d’essence sans plomb est acheté à 697,039 millimes et vendu au consommateur final à 2035 millimes. L’Etat importe le Gasoil ordinaire à 955,58 millimes et le vend à 1,550 dinar. L’Etat achète le litre de Gasoil sans soufre à 875,861 millimes et le revend au public à 1800 millimes (TTC). Ainsi, on observe dans cette composition que les droits et taxes imposés sur les prix d’achat moyen des différents types de carburants dépassent les 60% du prix de vente au public.
En effet, d’après ce tableau, l’Essence sans plomb est la plus taxée (TVA et taxe à la consommation en RPD) parmi les trois types de carburants. Pour ce type de carburant, la marge de la STIR est supérieure à celle des autres types.
Notons que la publication de ce tableau a provoqué un tollé auprès des internautes. Certains se sont interrogés sur l’intérêt de la subvention.
Pour rappel, le ministère a procédé le 6 avril à un ajustement des prix des carburants avec des baisses de 20 à 30 millimes selon le type de carburant.
D’autres ont considéré que la baisse des prix des carburants n’aidera pas à améliorer le pouvoir d’achat, notamment avec la baisse de l’activité suite au confinement. Certains ont proposé d’orienter ces sommes vers les caisses de l’Etat ou vers le Fonds 1818.
Comment procédera l’Etat si le prix du pétrole repart à la hausse dans les prochaines jours ? Gardera-t-il les mêmes prix au public ? Augmentera-t-il de nouveau ces prix ?