Le Premier ministre britannique Boris Johnson était testé positif au Covid-19, il y a une dizaine de jours de cela. Mais, en auto-confinement au 10 Downing Street, son état s’est sensiblement détérioré. Ce qui a nécessité son transport, en urgence, aux soins intensifs. Il y est depuis le lundi 6 avril. Il a reçu de l’oxygène, mais respire sans assistance.
En effet, le Premier ministre britannique Boris Johnson est dans un état stable. Après avoir passé une seconde nuit en soins intensifs. Ce qui correspond dans notre système, aux soins en réanimation.
Puis c’était au tour du ministre britannique de la Santé, Edward Argar, de déclarer le 8 avril que « l’état du Premier ministre est stable. Il se sent bien et son moral est bon ».
Et d’apporter les précisions suivantes: « Il a reçu un apport en oxygène, mais n’a pas eu besoin de respirateur. »
Ainsi, selon le journal The Times, c’est la fièvre persistante qui a justifié son admission à l’hôpital londonien St Thomas. Et ce, dix jours après avoir été diagnostiqué au Covid-19, le 27 mars. Depuis, la fièvre aurait baissé.
Au final, notons que Boris Johnson était, dans un premier temps, un fervent partisan de la « Herd immunity ». Elle consiste à laisser le coronavirus toucher le maximum de personnes, en ne préconisant pas de mesures barrières spécifiques. Et ce, afin qu’elles développent une immunité de groupe. Mais depuis, le Premier ministre anglais a fait volte-face. Sachant que le coronavirus a déjà tué près de 6.200 personnes au Royaume-Uni.