Nous croyons tout connaître du coronavirus. Cependant, depuis le mois de novembre et le diagnostic du premier cas en Chine, plusieurs zones d’ombre subsistent.
Coronavirus : des « patients zéro » fantômes
Y avait-il vraiment un patient zéro en Italie ?
Les scientifiques étaient à la recherche du patient zéro en Italie, du côté de Codogno, mais se sont aperçus que ce patient zéro n’existait pas. « Ils se sont dit : ça fait beaucoup pour un seul homme, comment un seul homme a-t-il pu contaminer tous ces gens ? ». Des centaines de milliers ou un million de personnes contaminées. L’explication la plus probable c’est qu’il n’y a pas eu un seul patient 0 mais plusieurs qui ont attrapé ce virus en Chine.
Une puissance de contamination inexpliquée
Au fil des semaines, le Covid-19 s’est révélé plus imprévisible encore. On a tout d’abord cru qu’il se comportait comme un virus grippal classique. Puis, au fur et à mesure des recherches, le Covid-19 s’est révélé plus redoutable sur le plan de la contagion. Il survit plus longtemps que prévu sur différentes surfaces :3h dans l’air, 4h sur une surface métallique, 24 h sur du carton, et 72 h sur de l’inox, semblerait-il. En cas de toux ou d’éternuement, la distance « dangereuse » pourrait aller jusqu’à 8 mètres d’après certains scientifiques.
De plus, une personne contaminée pourrait être contagieuse jusqu’à 37 jours. Sans oublier, la période d’incubation du virus qui pourrait durer jusqu’à 24 jours.
Ces informations ont provoqué la volte-face des gouvernements français et américains au sujet des masques. Car, le virus étant transmissible par l’air.
Des villages au cœur de foyers épidémiques épargnés
Le ord de l’Italie et la Lombardie sont les principaux foyers infectieux du Covid-19 lors de son apparition en Europe.
Pourtant, au moins deux villages du nord de l’Italie sont, jusqu’à ce jour, totalement épargnés.
Ces villages, Ferrara Erbognone et Montaldo de respectivement 1200 et 750 habitants et se trouvent chacun à quelques kilomètres des grandes villes Milan et Turin.
Pourtant, ces villages ne comptent aucune personne testée positive au Covid-19, même avec des symptômes bénins. Pourtant, la population de ces villages est plutôt âgée (plus de 60 ans).
Mystérieuses atteintes neurologiques
Des chercheurs chinois ont démontré dès le mois de février que le Covid-19 était, contre toute attente, pouvait provoquer une maladie du sang comme la phlébite ;la thrombose veineuse et l’embolie pulmonaire.
Dernièrement, une autre thèse se confirme. Le Covid-19 est aussi capable d’affecter le système nerveux.
Outre la fièvre, la toux et les difficultés respiratoires, plusieurs patients positifs au Covid-19 ont en effet perdu le goût et l’odorat. Ces symptômes sont le signe d’une atteinte du système nerveux central.
D’ailleurs, une étude publiée dans le Journal of Medical Virology étaye cette thèse : le Covid-19 pourrait bel et bien atteindre le cerveau.
Mais une question demeure : comment ce virus, qui privilégie les voies respiratoires, agit-il pour atteindre ainsi le cerveau ?