L’hydroxychloroquine donne de l’espoir en Afrique. De nombreux pays africains n’ont pas attendu les résultats des essais cliniques menés sur la molécule.
Pas le temps de tergiverser, ils ont déjà adopté la chloroquine. Certains pays démunis pour prendre en charge les malades du Covid-19 n’ont pas le choix. L’hydroxychloroquine est peu chère et bien connue du continent.
Dès les essais du docteur Raoult à Marseille révélés, de nombreux pays ont décidé de ne pas attendre. Alors même que son efficacité n’a pas encore été scientifiquement prouvée. Ils administrent à leurs patients atteints du Covid-19 de la chloroquine, ou son dérivé, l’hydroxychloroquine.
Au Maroc, d’après le journal L’Économiste, le ministère de la Santé a racheté au laboratoire français Sanofi l’ensemble du stock de Nivaquine. Il s’agit d’un médicament à base de chloroquine, produit dans ses usines de Casablanca.
En Algérie, le quotidien El-Watan se félicite des résultats encourageants. Et ce, après que l’hôpital El Kettar, à Alger, a enregistré les premiers patients guéris du Covid-19. Ces derniers ont été traités à la chloroquine et aux antirétroviraux associés à un antibactérien.
Au Bénin, le ministre de la Santé a déclaré que le gouvernement avait anticipé et mis en place un stock de chloroquine.
Le Sénégal, Burkina Faso, Cameroun, RD Congo ont aussi généralisé sans attendre le traitement à base de chloroquine. Cette molécule est bien connue sur le continent et peu chère. Dès les années 50, elle s’utilise pour traiter le paludisme.
Plusieurs pays africains sont déjà prêts à en produire en quantité industrielle. Malgré les alertes l’OMS sur ses effets secondaires.
Enfin, face à la progression rapide de l’épidémie en Afrique, l’inquiétude est vive. Sur un continent où les systèmes de santé sont très insuffisants. Et où les gestes barrières sont difficiles à mettre en place. Alors, l’hydroxychloroquine apparaît comme un miracle.