« Le nouveau gouvernement tunisien est confronté à une situation économique très vulnérable. Et ce, suite à une détérioration de l’économie mondiale en raison de la pandémie de coronavirus. Ainsi qu’à la volatilité des prix du pétrole ». C’est ce qu’indiquait la Banque mondiale, jeudi.
Dans son dernier bulletin d’information économique de la région MENA, intitulé « Comment la transparence peut aider le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord », la Banque mondiale souligne que « la Tunisie a des déficits jumeaux, un endettement élevé et des stocks de réserve limités. Tandis que la croissance est anémique, l’emploi stagne et l’inflation est relativement élevée ».
Dans ce contexte, d’après l’institution mondiale, la pandémie du coronavirus, si elle s’aggrave, elle aura un impact négatif sur le tourisme. Ainsi que sur les exportations et la demande intérieure. Par conséquent, sur la croissance, l’emploi et la vulnérabilité des ménages en Tunisie.
En ce qui concerne les prix du pétrole, la BM a indiqué qu’un renversement brutal de la récente dynamique de ces prix « exacerberait les pressions. Et ce, sur les opérations courantes et les finances publiques ».
Elle a traité, dans son bulletin publié, jeudi, du sujet « des doubles chocs du nouveau coronavirus et de l’effondrement des prix du pétrole ».
En effet, la pandémie COVID-19 affecte les économies de la région MENA à travers quatre canaux. La détérioration de la santé publique, la baisse de la demande mondiale de biens et services dans la région. Ainsi que la baisse de l’offre et de la demande intérieure de la région MENA, en raison des mesures de distanciation sociale. Et surtout, la chute des prix du pétrole, explique le bailleur de fonds international.
Avec TAP