L’Opep et les pays membres de l’Opep+ ont conclu dimanche un accord pour maintenir la stabilité du marché du pétrole et les marché mondiaux de l’énergie.
Les pays membres de l’Opep et de l’Opep+ ont finalement décidé de réduire la production de pétrole de 9,7 millions de barils par jour. Et ce à partir du 1er mai 2020 et jusqu’au 30 juin 2020.
En effet, à partir du 1er juillet 2020, les baisses de production seront réajustées à 8 millions de barils par jour jusqu’à la fin de l’année.
Enfin, l’Opep et les pays membres de l’Opep + se sont mis d’accord sur une réduction de la production de 6 millions de barils par jour du 1er janvier 2021 jusqu’à fin avril 2022.
Notons que la base de calcul pour les ajustements est la production pétrolière d’octobre 2018, à l’exception du Royaume d’Arabie saoudite et de la Russie, tous deux avec le même niveau de référence de 11 millions de b / j.
Pour la Chambre africaine de l’énergie, la décision est véritablement historique. Elle s’appuie sur la Déclaration de coopération de 2016. Elle augmente encore plus les coupes de production.
« Au fil des ans, ce sont les efforts conjoints des pays membres de l’Opep et de leurs alliés au sein de l’Opep+ qui ont abouti à la constitution d’une coalition industrielle capable de faire passer les intérêts du marché en premier », lit-on dans un communiqué de la Chambre africaine de l’énergie.
Et d’ajouter que les producteurs africains jouent un rôle clé dans cet effort. Et ce via les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, le Nigeria, l’Angola, l’Algérie, la Libye, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Congo. Mais aussi grâce au soutien de producteurs supplémentaires comme l’Égypte, le Soudan du Sud, le Tchad ou le Niger.
M.T (source : APO Group)