Ne cherchez plus qui sont les véritables représentantes du leadership féminin. Ce sont les dirigeantes de l’Islande, l’Allemagne, Taïwan, Nouvelle-Zélande, et quelques autres. Elles se mobilisent pour montrer au monde comment gérer une crise sanitaire inédite.
En effet, le leadership féminin sort tous ses atouts pour faire face à toute sorte de crise. Et en particulier, il est clair que la pandémie du Covid-19 révèle que les femmes ont ce qu’il faut pour mieux gérer. C’est ce que révèle le magazine Forbes.
Tout d’abord, la chancelière allemande, Angela Merkel, a très tôt averti calmement ses compatriotes qu’il s’agissait d’un grave fléau. Et qu’il infecterait jusqu’à 70% de la population, en mettant l’accent sur la gravité de cette épidémie.
Puis, les tests ont commencé dès le départ. L’Allemagne a franchi allègrement les phases de déni, de colère et d’ingéniosité. D’ailleurs, selon les dernières données, il semblerait que les chiffres du pays soient bien inférieurs à ceux de ses voisins européens.
Ensuite, le 19 mars, la Nouvelle-Zélande fermait ses frontières à tous les étrangers. Jacinda Ardern, la Première ministre de Nouvelle-Zélande prenaient des mesures anticipatives. Comme celles de confinement et de distanciation sociale, en vigueur avant que le virus ne se propage.
Côté économie, la Première ministre permettait aux Néo-Zélandais, ainsi qu’aux immigrants de l’archipel, de recevoir une aide de l’Etat pour leur éviter de se rendre au travail. En Nouvelle-Zélande, le niveau d’alerte maximal a été décidé aussitôt. Ainsi, l’auto-isolement des personnes entrant en Nouvelle-Zélande s’appliquait étonnamment tôt. Alors qu’il n’y avait que six cas dans tout le pays. Tout comme elle a interdit aux étrangers d’entrer tout de suite après.
Au final, la clarté et l’esprit de décision des dirigeantes ont prouvé une fois de plus leur sens de responsabilité pour faire face à cette pandémie. Autrement dit, les femmes dirigeantes sont meilleures que leurs homologues masculins. A bon entendeur!