La détresse ; et la tendresse, on en fait quoi ? Le bébé dans le ventre de sa mère : alors, je sors ou je reste confiné ? Lu avec ravissement sur Facebook…la danseuse et le tabbal ou voir Nermine Sfar sur la Toile, et se dire que demain sera peut-être un meilleur jour.
Tous les soirs, à neuf heures pile, tout ce que compte le pays d’hommes et de femmes sont invités à rester chez eux pour admirer le déhanché de la belle Nermine. Et tout en retenue s’il vous plaît.
En tout cas, jamais grotesque, à aucun moment vulgaire, et tout en raffinement pour oublier le cloisonnement. Surtout que les enfants regardent. Et ça marche ! Nermine se paie même le luxe d’avoir des admiratrices chez ces drôles de femmes.
Pourvu que tout le monde reste branché. Et tant pis pour les indignés et tous les insurgés de la terre. Avec la Sfar, et pour oublier le temps, on consomme tous les soirs sans modération.
Communiquer en temps de crise, dans l’intimité des foyers, cela me ramène directement à Franklin Delanoe Roosevelt, la grande dépression, le New deal, la Seconde Guerre mondiale, et les fameuses causeries au coin du feu, sauf que Nermine elle, ne cause pas, elle danse, même avec les loups qui aiment bien fermer un oeil, pour mieux ouvrir l’autre. Et en plus, notre danseuse au regard mielleux, est plus populaire que le président qui préfère se la jouer foule sentimentale, soif d’idéal, la tête dans les étoiles, mais pas trop heureusement !
Mais rassurez-vous, votre humble serviteur n’a guère été tenté de plonger un peu plus loin son regard dans ce puits insondable qu’est la danse du ventre…En revanche, je crois qu’aussi bien à Carthage, qu’à la Kasbah, on serait bien inspiré d’explorer un peu plus cet autre puits insondable qu’est la corruption. Personne n’a « une plume sur la tête »a dit le chef du gouvernement. Alors…à la prochaine !