Ceux qui veulent jouer les persécuteurs en s’acharnant sur les morts-vivants, ne savent-ils pas que leur tour viendra ?
Je ne comprends pas pourquoi on a voulu laisser mourir en prison Mourad Trabelsi. Gendre de feu le président Ben Ali. Si je suis indigné ? Et comment ! Pourtant, il est dit que Dieu pardonne à ses enfants égarés. Pourquoi alors, les hommes ne le feraient-ils pas, même si c’est un Trabelsi ? Le temps n’est-il pas venu d’en finir une bonne fois pour toutes avec cette haine? Et cette soif de revanche qui habite nombre de nos politiciens et de nos concitoyens ? Quand les gens d’Ennahdha et leurs affidés vont-ils enfin comprendre que Ben Ali et sa famille élargie sont devenus un fonds de commerce complètement usé ?
Cela dit, difficile de savoir qui a contaminé qui, tellement le coronavirus court vite. Alors, on reste connectés pour que rien ne s’arrête…plus fort que le Bac, le méchant virus !
Exit donc la kharja sportive et ses dérives, au moins une bonne nouvelle en attendant d’en finir avec cette mascarade…de l’argent utile et de l’obligation de dire non aux créanciers, pas question de rembourser une dette faramineuse alors que le pays est à sec et qu’il a mieux à faire.
Je reste admiratif devant le courage du nouveau Premier ministre libanais Hassan Diab. Mais qu’est-ce qu’on attend pour en faire autant ? Hassan Diab, votre humble serviteur connaît bien. Très bien même, pour l’avoir rencontré à maintes reprises du temps où j’officiais à Beyrouth, et que mon interlocuteur était à l’époque ministre de l’Education. Elégant et volontaire, le successeur du sémillant Saâd Hariri fils de son père Rafik…
L’aide sociale expliquée aux exclus et aux affamés, allez dire aux pauvres parmi les pauvres de ne pas faire la queue et risquer leur vie pour quelques sous…
Italiano vero…
Adellatif Mekki en a eu les larmes aux yeux. Mais il ne nous explique pas pourquoi le docteur Chokri Hammouda a disparu de la circulation. Et comment se fait-il que Sonia Becheikh, l’ancienne ministre de la Santé, celle qui a mis en marche tout le dispositif qui opère actuellement, ne figure dans aucune commission ?
A part ceux qui sont déjà partis, combien sont-ils tous ces Tunisiens éduqués et instruits qui ont encore envie de quitter le pays ? A force d’entendre depuis dix ans les jérémiades des barbus sans barbe. Et de voir comment ils répandent le mal partout où ils passent ! Et c’est déjà heureux que la décision de fermer les mosquées n’ait pas suscité d’opposition, encore moins de débats, pour une fois…
Cela dit, l’Italie qui souffre et qui se soigne et qui n’oublie pas de s’en remettre à la providence. Italiano vero…Je n’arrive pas à comprendre comment de jeunes Tunisiens puissent être encore tentés par le large, pour gagner l’autre rive. Surmonter sa frayeur en temps de crise, pour une fois que nos psys ont du boulot !