La situation des chômeurs en période de confinement était un sujet absent de l’interview du Chef du gouvernement Elyes Fakhfakh. C’est ce qu’avance le secrétaire général de l’Union générale des diplômés chômeurs (UDC).
En effet, le secrétaire général de l’UDC considère que les chômeurs sont le parent pauvre des propos du Chef du gouvernement. Et ce, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com. Tout en reconnaissant que le gouvernement a prévu des aides sociales en faveur des familles nécessiteuses.
Cependant, « ces aides ne constituent pas des solutions radicales au problème de la précarité; et en particulier à celui du chômage en Tunisie », lance-t-il.
D’ailleurs, dans le même contexte, il affirme que les aides sociales (200 dinars) demeurent provisoires. Et ce, « à un moment où le pouvoir d’achat se dégrade de plus en plus », précise-t-il.
De ce fait, cette situation impose des aides sociales spécifiques au bénéfice des chômeurs. Et ce, dans cette conjoncture bien particulière, continue-t-il.
Pour lui, si la situation empire, les chômeurs, les familles nécessiteuses et les catégories précaires n’auront plus rien à perdre.
Enfin, plus largement, il soutient que la période post-covid-19 sera très critique pour tous les Tunisiens. D’Où l’importance de la mobilisation et la mise en place de décisions et mesures audacieuses. Et de s’interroger sur les mesures prises par le gouvernement actuel. « Qu’a-t-il fait pour les 628 300 chômeurs qui peinent à cause de la précarité? », conclut-il.