Les 193 membres de l’Assemblée générale de l’ONU adoptent par consensus une résolution. Ils réclament un accès équitable aux futurs vaccins contre le Covid-19.
Le texte initié par le Mexique à l’ONU appelle tout d’abord à « un renforcement de la coopération scientifique internationale pour combattre le Covid-19 ». Il demande « d’intensifier la coordination » entre le secteur public et privé.
Dans un contexte de crise sanitaire mondiale, de multiples industriels pharmaceutiques et laboratoires de recherche se sont sont lancés dans la mise au point d’un vaccin. Ce vaccin représente un enjeu financier considérable. Les pays en voie de développement craignent que ce vaccin soit réservé en priorité aux pays riches.
C’est la raison pour laquelle la résolution appelle à s’assurer de garantir un accès et une distribution « justes, transparents, équitables, efficaces. Pour les tests de laboratoire, médicaments et futurs vaccins Covid-19 », déclare le secrétaire général de l’ONU.
L’objectif doit être « de les rendre disponibles à tous ceux qui en ont besoin, notamment dans les pays en développement ».
Rappelons que l’accès à la vaccination dans les pays en développement reste difficile. En effet, l’accès demeure inégal. Souvent, le prix des vaccins dans les pays en développement, comme au Maroc ou en Tunisie, est même plus élevé qu’en France.
D’après MSF, cette différence provient des exigences des multinationales. Ces dernières demandent des prix différents en fonction des marchés.
Ainsi, le texte mexicain appelle à plus de solidarité entre les pays. Et ce, en attestant que la réaction face à la propagation du covid-19 doit être uniforme entre les pays.
Ce texte souligne aussi le « rôle dirigeant crucial de l’Organisation mondiale de la Santé ». Cette dernière que critiquait Donald Trump.
Enfin, les diplomates tunisiens et français travaillent sur un texte pour soutenir l’appel au cessez-le-feu lancé par Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU.