L’organisation Al Bawsala dénonce le principe de « l’exclusion ». En effet, la décision de la commission parlementaire du règlement intérieur de ne pas auditionner les organisations de la société civile au sujet de l’amendement du règlement intérieur du parlement fait polémique.
Jointe par téléphone Nessryne Jelalia Directrice exécutive d’Al Bawsala souligne que la commission se contente d’examiner les propositions écrites .
Al Bawsala fait savoir qu’elle a soumis une proposition écrite concernant l’amendement du règlement intérieur de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) portant principalement sur l’organisation de la marche du travail législatif. Or avec la nouvelle législature, l’une des promesses du président du Parlement est d’assurer une grande redevabilité.
Elle met en avant la nécessité de garantir l’équilibre entre le rôle législatif et de contrôle de l’Assemblée. En incluant la société civile.
En outre, la Directrice exécutive d’Al Bawsala appelle au principe de la transparence aux travaux du Parlement. Elle rappelle que d’autres organisations ont fait la demande d’assister aux travaux de la commission. Et une fois de plus cela a été refusé.
Rappelons que la commission du règlement intérieur, de l’immunité, des lois parlementaires et des lois électorales a entamé depuis janvier 2020 des discussions. Et ce, pour l’amendement du règlement intérieur de l’ARP.