Le projet de loi du crédit entre la STEG et la Banque Mondiale, relatif au secteur énergétique, représente une garantie avec facilités sur cinq ans. Et n’a pas de répercussion sur les finances publiques ou risque de multiplication de l’endettement de l’Etat. C’est ce qu’a annoncé Selim Azzabi, ministre du Développement, aujourd’hui lors d’une séance plénière à l’ARP.
Ainsi, Selim Azzabi a affirmé que ce crédit sera destiné à l’investissement. Et non pas pour le paiement des salaires et de la consommation. Et ce, en affirmant que la Tunisie risque de passer d’une pandémie du Coronavirus à une pandémie économique et sociale.
Au volet des entreprises tunisiennes, M. Azzabi a précisé qu’il y a 104 entreprises publiques. Dont 30, ayant un rôle stratégique et vital, qui doivent être restructurées immédiatement. « La réforme des entreprises publiques s’est avérée une chose obligatoire pour l’Etat et le gouvernement. Essentiellement suite aux défaillances enregistrées en raison de la crise du Coronavirus », a-t-il estimé.
En effet, le ministre du Développement a indiqué que les trois présidents doivent prendre des mesures douloureuses. « Il importe de trouver des solutions dans les plus bref délais, notamment après cette crise sanitaire inédite ».
Rappelons que dans ce sens, le gouverneur de la BCT, Marouane El Abbassi a recommandé, le 7 février 2020, d’adopter la même démarche de la restructuration des banques publiques. Et ce, pour la réforme des entreprises publiques. Il a estimé que l’expérience de la réforme des banques publiques est une expérience leader. Parce qu’elle reflète une réelle volonté de réforme. Avec mise en place de la bonne gouvernance au sein de ces banques.