Les propriétaires des jardins d’enfants et des crèches tirent la sonnette d’alarme. Ils relèvent la précarité et la fragilité de leur secteur. Et ce, à cause de la propagation du Coronavirus (Covid-19) et du confinement générale sanitaire.
En effet, le groupement professionnel des crèches et des jardins d’enfants relevant de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect) apporte des précisions. Il expose ses revendications pour assister les établissements sinistrés à cause de la propagation du Covid-19. En effet, le groupement propose:
– La suspension du paiement des échéances de 2020;
– L’ouverture de lignes de crédit sans intérêt et sans pénalité de retard. Et ce, pour permettre aux crèches et jardins d’enfants d’honorer leur engagement auprès de leurs salariés, la CNSS et payer les charges fixes.
– La création d’une caisse de solidarité qui soit financée par l’Etat et les organisations internationales.
Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, 27 avril, le groupement affirme que la fermeture de centaines de crèches et jardin d’enfants favorise l’activité des crèches et jardins d’enfants anarchiques. Qui travaillent loin des cadres juridiques. « Ce qui constitue une menace pour nos enfants », dit-il dans le communiqué.
La même source affirme que la Tunisie compte 5283 jardins d’enfants et 405 crèches. Ils emploient 15045 personnes. Le groupement affirme que tous ces établissements honorent des charges fixes durant toute l’année. Alors qu’ils ne générèrent des revenues que pendant neuf mois. Le Groupement fait savoir également qu’à cause de la propagation du Covid-19, ces établissements n’ont pu générer des revenus que pendant six ou sept mois.
Pour la Rappel, la Banque centrale de Tunisie ( BCT) a émis un certain nombre de mesures d’accompagnement. Et ce, en faveur des entreprises en difficulté à cause du confinement.