L’heure du déconfinement arrive lundi. Il faut commencer à s’organiser, masques et gel hydroalcoolique dans le sac. Le masque est très recommandé, car d’après les spécialistes après le déconfinement, un rebond épidémique est presque inévitable.
Ainsi, en Chine, berceau de l’épidémie, de nouveaux cas de coronavirus sont apparus. Et ce, après le déconfinement; alors que l’on croyait l’épidémie endiguée. En Allemagne aussi, le taux de contagion a augmenté après les premières mesures de déconfinement.
En effet, l’explication est que le confinement ralentit l’épidémie. Donc moins de patients en réanimation. Mais d’un autre côté, moins de personnes infectées veut dire moins de personnes immunisées. Alors, le déconfinement expose la population confinée à une reprise de l’épidémie et ouvre la possibilité à une diffusion plus lointaine du virus.
Bernard Jomier, médecin et sénateur de Paris déclare que « sans traitement, ni vaccin, ni immunité collective, il y aura forcément une deuxième vague ». D’après lui, pour que la deuxième vague soit moins forte que la première, « il faut avoir recours de façon massive aux masques, aux tests viraux généralisés, aux gestes barrières. Ainsi qu’à l’isolement des personnes potentiellement malades. »
De même, le scénario d’une deuxième vague au moment du déconfinement est lui aussi particulièrement redouté en France. D’ailleurs, Édouard Philippe a présenté un plan progressif particulièrement prudent. D’après lui, il faut bien déconfiner pour éviter « le risque d’écroulement » de l’économie et de l’emploi. Toutefois, il faut le faire « progressivement, prudemment ». Et ce, afin que le nombre de cas et d’hospitalisations continue de baisser.
Enfin, d’après Bernard Jomier un « second confinement n’est pas à exclure » en France. Si cette deuxième vague menace de nouveau les hôpitaux de saturation.