Le confinement strict mis en place le 22 mars a été levé dès ce lundi. Avec une reprise de l’activité pour 50% des effectifs. Et ce, dans de nombreux secteurs non essentiels. La crainte d’un rebond de la contagion après le déconfinement est d’actualité.
Le confinement sanitaire ciblé est opérationnel dès ce lundi. Ainsi, les retraités de plus de 65 ans, les personnes atteintes de maladies chroniques, les enfants de moins de 15 ans et les femmes enceintes doivent encore rester en confinement. Les personnes handicapées et les personnes atteintes de diabète déséquilibré aussi.
Les photos de la reprise de travail et l’usage des transports en commun ont soulevé un tollé sur les réseaux sociaux. Ces derniers bondés ne respectent pas les mesures barrières les plus élémentaires. En même temps, c’est un grand dilemme pour le citoyen tunisien qui risque de perdre sa journée de travail. Mais, faut-il appeler au civisme ou contraindre par l’application de la loi ?
D’après la déclaration de Radhi Belkahia, anesthésiste réanimateur à Amiens intervenu hier sur la chaîne audiovisuelle EL hiwar Ettounsi, la décision du gouvernement est compréhensible. Le gouvernement a opté pour un déconfinement sélectif et séquentiel. Et c’est tout à fait logique. Car la contamination n’a pas augmenté dernièrement. L’âge limite de 65 ans est aussi compréhensible. »
« Le coronavirus impose de mettre en place de nouveaux réflexes. Dorénavant, les Tunisiens doivent maintenir les mesures de distanciation sociale. »
Cependant, les Tunisiens comme les Français ou autres en ont un peu marre du confinement. Ils commencent à avoir un comportement à risque.
D’ailleurs, le ministre de la Santé, Abdellatif Mekki, a aussi exprimé ses craintes sur un risque de rebond de la contagion en Tunisie. Un relâchement est observé d’après lui soit par négligence ou par nécessité. Il menace d’un retour à une quarantaine généralisée si les Tunisiens ne respectent pas les règles de ce déconfinement progressif.
Enfin, plusieurs personnes dont le docteur Belkahia appellent le chef du gouvernement à plus de précision. Surtout pour les personnes atteintes de maladies chroniques, de diabète ou les personnes handicapées.