En cette période de coronavirus, Airbus et Koniku travaillent sur un projet de nez olfactif numérique capable de détecter les risques biologiques. A commencer par le coronavirus.
Ce dispositif mystérieux se composerait notamment de cellules génétiquement modifiées. L’objectif du nez électronique est d’automatiser la mission des chiens renifleurs.
L’information a été révélée par Financial Times. En effet, la start-up californienne Koniku spécialisée dans les composants électroniques bio-inspirés a développée une technologie capable de détecter les odeurs. Le dispositif est initialement conçu pour détecter les explosifs dans les aéroports et les avions.
Ainsi, le fondateur de Koniku, Oshiorenoya Agabi, déclarait au Financial Times: « Ce que nous faisons, c’est que nous prenons des cellules biologiques, des cellules Hek ou des astrocytes. Ce sont des cellules du cerveau que nous modifions génétiquement. Et ce, pour qu’elles aient des récepteurs olfactifs ».
Les tests en situations réelles devraient débuter à partir de septembre 2020. Ce nez électronique permettrait aux compagnies aériennes de perdre moins de temps pendant l’embarquement. De plus, elles pourront optimiser le remplissage des avions, tout en évitant d’imposer les mesures de distanciation.
Enfin, cette technologie pourrait convaincre les voyageurs les plus sceptiques de reprendre petit à petit les voyages. D’après plusieurs spécialistes, le retour du transport aérien au niveau de 2019 pourrait prendre des années.