Invité sur les ondes de Mosaïque fm, le président de l’INLUCC, Chawki Tabib a indiqué que la prise de conscience en matière de lutte contre la corruption se poursuit.
Le président de l’INLUCC Chawki Tabib revient sur les signalements de la situation sanitaire du Covid-19.
Qui dit signalements dit infractions de spéculation et de monopole, d’augmentation des prix, d’abus de pouvoir, mais aussi le non-respect des dispositions du confinement total.
Il rappelle que l’instance a enregistré 5000 cas d’infractions liées à l’augmentation des prix, suivi de 1000 cas de violations de consignes sanitaires, et 500 cas liés à l’abus de pouvoir.
L’autre élément a trait au système institutionnel ainsi que la mauvaise gouvernance dans certaines institutions. M. Tabib a cité, dans ce sens, les marchés publics, appelant à plus de transparence.
Chawki Tabib met l’accent sur l’importance d’instaurer de nouvelles méthodes de gestion au sein des administrations et des institutions. Il a mis l’accent sur la numérisation de l’administration.
Au final, il a ajouté que la lutte contre la corruption se poursuit. Cela s’inscrit dans le cadre d’une stratégie nationale de la gouvernance et de la lutte contre la corruption. D’ailleurs, nous avons réalisé un grand pas en instaurant la protection des témoins.
L’affaire des bavettes
Chawki Tabib revient sur l’affaire des bavettes, en déclarant que le rapport de l’INLUCC, a mentionné des suspicions de corruption et de conflits d’intérêts ». D’ailleurs, la brigade économique et financière s’est chargée de l’enquête sur ces suspicions.
Sur l’appel de son limogeage, Chawki Tabib répond que l’INLUCC reçoit tous les jours des menaces. Et ce n’est pas la première fois comme quoi nous ne protégeons pas les lanceurs d’alerte. Ce qui est faux. Or la loi est claire: les lanceurs d’alerte sont protégés. Les chiffres sont là ».