L’avenir de la promotion immobilière est entre les mains du gouvernement, après la pandémie du Covid-19. C’est ce que soutient Fahmi Chaâbane, président de la Chambre syndicale nationale des promoteurs immobiliers (CSNPI). Et ce, dans une déclaration accordée à leconomistemaghrebin.com.
Ainsi, le président de la Chambre affirme que le sauvetage du secteur ne se fera que grâce à de nouvelles mesures qui prennent en considération les spécificités du secteur. Cependant, il affirme qu’il n’est pas optimiste pour l’avenir du secteur post- Covid-19. Il déclare également que les professionnels du secteur ne sont pas en train de faire un bras de fer avec le gouvernement. « Il s’agit de faire des propositions et d’en débattre », continue-t-il. Ainsi, d’après lui, il faut sauver le soldat secteur immobilier.
Fahmi Chaâbane affirme que le Covid-19 n’a pas uniquement impacté le secteur de la promotion immobilière. Il a impacté également d’autres secteurs qui lui sont liés comme l’architecture, l’électricité, la peinture et le bâtiment. Par ailleurs, le confinement sanitaire général a empêché les promoteurs immobiliers de se déplacer entre les régions. Et ce, pour contrôler l’avancement des travaux dans leurs chantiers. Les autorisations de reprise de travail et de circulation sont loin d’être faciles à obtenir.
Le président de la Chambre soutient que les problèmes du secteur ne datent pas d’hier. Pour lui, le Covid-19 a aggravé davantage les problèmes du secteur. Depuis 2011, le secteur fait face à la hausse du prix des matières premières, la dévaluation du dinar et la dégradation du pouvoir d’achat des Tunisiens.
En effet, avant 2011 les promoteurs immobiliers construisaient entre 15 mille et 16 mille logements et ne peinaient point pour les vendre mais après cette date, le nombre de logements construits a chuté à 9000 mille et avec lui les ventes.