Sur un ton ferme, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Bouali Mbarki, affirme que la centrale syndicale refuse catégoriquement un deuxième prélèvement sur salaire.
En effet, dans une déclaration à l’Agence TAP, il soutient que rien ne justifie un deuxième prélèvement sur salaire. « Quelle que soit la raison », lance-t-il. Ainsi, il considère que les salarié n’ont pas manqué de faire des sacrifices. Maintenant c’est au tour du gouvernement d’agit en leur faveur.
Ainsi, le syndicaliste affirme que le gouvernement ne doit plus compter sur les salaires des travailleurs. Il estime, également, que le gouvernement doit se pencher sur de nouvelles sources de financement.
Pour lui, le déconfinement progressif permettra de relancer l’activité économique. Et ce, à condition de respecter les mesures sanitaires et les gestes barrières pour garantir la sécurité des citoyens. Et éviter un éventuel retour au confinement général.
Pour rappel, le Bureau exécutif national de l’UGTT a approuvé le principe du premier prélèvement sur salaire. Le gouvernement a indiqué que cette mesure s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. L’objectif étant de mobiliser plus de ressources financières pour l’Etat.
Il est à rappeler qu’en date du 13 avril, le Conseil des ministres a adopté un décret portant sur le prélèvement du salaire d’une journée de travail, pour tous les salariés du public comme du privé. Et ce, à titre exceptionnel, en tant que contribution à la lutte contre le Covid-19.