Une étude publiée par des chercheurs américains de l’Université Northwestern (États-Unis) démontre que les patients souffrant d’une carence en vitamine D ont deux fois plus de risque de développer une forme grave de Covid-19 que les autres.
En effet, les chercheurs ont essayé d’examiner si une forme grave de COVID-19 est liée à une carence en vitamine D (Vit D). Ils ont alors récupéré les données quotidiennes d’admission, de récupération et de taux de décès pour les patients atteints de COVID-19 provenant de pays comptant un grand nombre de patients confirmés (Allemagne, Corée du Sud, Chine-Hubei, Suisse, Iran, Royaume-Uni, États-Unis, France, Espagne, Italie) au 20 avril 2020. Les données sur le niveau de vitamine D étant actuellement indisponibles pour les patients atteints de COVID-19.
Ces derniers ont alors exploité les liens précédemment établis entre la vitamine D et la protéine réactive C (CRP). Ensuite, entre le CRP et le COVID-19 sévère. Ils ont cherché à établir une corrélation entre l’impact potentiel de Vit D sur la réduction des COVID-19 sévères.
Le résultat de cette étude publiée dans medRxiv mais non encore révisée par les pairs est sans équivoque. Il existe bien une corrélation significative entre taux de mortalité et carence en vitamine D. D’après les chercheurs, la carence en vitamine D explique mieux le taux de mortalité liée au Covid-19 d’un pays à l’autre; que des mesures comme la qualité des systèmes de soin, la répartition des âges ou encore par la disponibilité des tests.
Une autre étude confirme ces résultats
Enfin, cette étude confirme une autre étude réalisée par des chercheurs de l’Université Anglia Ruskin et de l’hôpital Queen Elizabeth au Royaume-Uni. Selon ces chercheurs, les taux de mortalité au Covid-19 plus élevés en Italie et en Espagne que dans les pays scandinaves s’expliquent. Les personnes âgées de ces deux pays se cachent du soleil, contrairement aux pays du Nord.