Abir Moussi, présidente du bloc parlementaire du Parti Destourien Libre (PDL), entame un sit-in ouvert depuis hier à l’ARP.
En effet, Abir Moussi justifie les raisons qui la poussent à agir ainsi. Et ce, à cause de violences verbales et physiques de la part du député Seifeddine Makhlouf. Ce dernier s’est acharné sur elle ainsi que les membres du parti à travers des insultescet des menaces.
Ainsi, la présidente du PDL poursuit avec les membres de son bloc parlementaire un sit-in ouvert. Il a pour objectif de mettre un terme à la violence et à l’agressivité à son égard.
De même, elle rappelle l’acharnement sur sa personne et la persécution dont elle est victime. Et ce, de la part de ses adversaires politiques qui ne sont autres qu’Ennahdha et leurs alliés; comme la Coalition de la dignité. Ce n’est rien d’autre pour elle qu’une succession de violence.
Auparavant, dans la même journée, Abir Moussi dénonçait les violences qu’elle avait subies. Et ce, par l’agression verbale d’une députée d’Ennahdha. Laquelle affirmait qu’elle n’avait pas le droit de s’installer dans le siège qui lui était réservé de par sa qualité de présidente de la commission de l’énergie. Tout comme on lui a demandé de retirer le portrait de Bourguiba; ainsi que la pancarte appelant au retrait de la confiance au président de l’ARP Rached Ghannouchi.
Par ailleurs, rappelons que ce n’est pas la première fois que la présidente du PDL observe un sit-in ouvert. Il y a quelques mois déjà Abir Moussi avait entamé un premier sit-in ouvert des membres du bloc du PDL à la salle des plénières. Elle appelait Ennahdha à présenter officiellement ses excuses dans une déclaration publique. A cette époque, la cause du sit-in était liée aux invectives de la députée d’Ennahdha Jamila Ksiksi. En effet, elle avait traité les députés du PDL de « clochards et de bandits ».