La Fédération générale des TIC et services relevant de l’UGTT a refusé catégoriquement la prise en charge par l’Etat de 50% des frais de diffusion au titre de l’année 2020. Une décision qui risque d’aggraver la crise de l’Office national de la télédiffusion, selon la fédération.
En effet, dans un communiqué rendu public, la fédération affirme que cette mesure amplifiera la crise de l’Office national de télédiffusion. Elle affirme également que l’Office ne cesse d’enregistrer des pertes importantes. Et ce pour payer les entreprises qui gèrent les satellites de diffusion. La même source affirme que l’Office investit énormément dans l’acquisition des équipements nécessaires.
La fédération appelle de ce fait le gouvernement à soutenir l’office pour garantir sa pérennité. Elle estime que le gouvernement considère les établissements publics comme appui pour la propagande politique. La même source affirme qu’elle refuse cette décision à cause des difficultés financière de l’Office. Et non pas à cause d’un problème avec les médias. « Pourquoi cette décision ne se limite qu’aux médias audiovisuels ? », lit-on dans le communiqué.
Pour rappel, cette décision concerne toutes les chaînes de télévision et les radios privées qui s’engagent à payer les frais relatifs au premier trimestre de l’année en cours dans un délai ne dépassant pas le 30 juin 2020.
La présidence du gouvernement a affirmé que les mesures annoncées visent à permettre à ce secteur de dépasser les conséquences de cette crise. Et ce, afin de préserver sa pérennité, renforcer sa gouvernance et assurer la transition numérique. En effet, l’objectif est d’appuyer le rôle des médias dans la mise en place du processus démocratique. Et l’appui à la liberté d’expression.