L’ambassadeur de Tunisie à Bruxelles Ridha Ben Mosbeh estime que trois facteurs déterminent les perspectives de l’après Covid-19 entre la Tunisie et l’UE. Et ce, lors de son intervention dans le cadre d’un webinaire. Organisé par l’Union européenne en Tunisie sous le thème : « Les relations tuniso-européennes après la Covid-19 ».
Tout d’abord le premier facteur est le point de la situation de cette coopération économique à la veille de la crise. Pour lui, il s’agit d’une coopération économique diversifiée et dynamique. Appelée à se développer et à s’approfondir. Et ce, par une meilleure intégration à l’espace européen. Et atteindre de nouveaux secteurs comme les services et l’agriculture. Dans le cadre de l’Accord de libre-échange complet et approfondi (ALECA) et l’Accord de l’open Sky également.
Il reconnaît que les contextes électoraux et politiques ont alimenté des malentendus. Et des divergences de vues. Lesquelles n’ont pas manqué de soulever des interrogations sur la capacité du projet Aleca à porter le stimulus et les solutions idoines pour cette transition économique.
L’impact de cette crise pour les économies européennes et tunisiennes constitue le deuxième facteur déterminant. Il rappelle l’existence d’une récession économique mondiale que le monde n’a jamais connue. Qui dit récession, dit perte d’emplois et expansion de la pauvreté. « Il s’agira donc de voir comment on va s’en sortir », lance-t-il.
Tout en reconnaissant que la crise a secoué l’Union européenne, il estime également que « l’Europe a toujours progressé par crise. La crise est une opportunité pour repartir du bon pied ».
L’intervenant considère que » la volonté de rebondir » est le troisième facteur déterminant quant aux perspectives post-Covid19. Pour lui, la question est de savoir quels sont les moyens à mettre en place pour solutionner la crise.