L’ interdiction de se baigner, c’est ce que préconise le ministre de la Santé lors de son intervention médiatique. Cette mesure est-elle justifiée ?
L’été approche à grand pas et les gens veulent se baigner. Or au vu de ce qui se passe, la question est de savoir si cette mesure est pertinente et justifiée .
Selon une étude le SARS-CoV-2 resterait infectieux dans les aérosols jusqu’à trois heures avec une demi-vie médiane d’environ 1,1 heure dans des conditions expérimentales d’aérosolisation.
Par ailleurs, selon l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, Hamilton, MTN indique que la transmission du SARS-CoV-2 par les aérosols et les fomites est plausible. Car, il estime que le virus peut rester viable et infectieux dans les aérosols pendant des heures et sur des surfaces jusqu’à plusieurs jours (selon le dépôt d’inoculum). Ces résultats font écho à ceux du SRAS-CoV-1, dans lequel ces formes de transmission ont été associées à des événements de propagation nosocomiale et super-propagation. En outre, ils fournissent des informations pour les efforts d’atténuation de la pandémie.
Actuellement, aucune donnée n’explore comment les désinfectants à l’eau courante affectent spécifiquement le virus Covid-19. Mais les données sur d’autres virus de structure similaire suggèrent que le SRAS-CoV-2 serait tué par des désinfectants. Reste à prouver!
En somme, est-il possible de nager ou non ? Il est clair que les scientifiques ne sont pas mis d’accord sur une réponse unique. Toutefois, la décision de nager ou de ne pas nager reste une décision personnelle. Elle dépend d’un grand nombre de facteurs: le respect de la distanciation et le port du masque.