La culture du pistachier dans les délégations nord et sud de Gafsa en Tunisie, est une activité économique importante. Qu’en est-il cette année? Ou encore peut-on produire les quantités de pistaches suffisantes pour occuper une place à l’échelle mondiale?
Hassen Zargouni Directeur de Sigma Conseil souligne via son post Fb que la production de pistaches à Gafsa a doublé pendant la saison en cours par rapport à l’année dernière, pour atteindre 2 400 tonnes contre 1 200 tonnes une année auparavant.
Il estime comme suit: « Les délégations nord et sud de Gafsa ainsi que Sidi Yaich, sont les zones les plus productives pour les pistaches dans le Gouvernorat de Gafsa dans lesquelles le nombre de pistachiers s’élève à 2.1 millions répartis sur une superficie globale de 18 875 hectares dont 2 575 hectares en irrigué. »
Citant la pistache américaine aux USA, Hassen Zargouni voit qu’elle est en phase de prendre la place des chips et autres snacks de par ses qualités nutritives notamment chez les enfants et les adolescents.
Rappelons que de point de vue des valeurs nutritives, elle a des vertus étonnantes. La pistache est une excellente source de cuivre et de vitamine B6. Elle est aussi une source non négligeable de fibres alimentaires, fer, phosphore, manganèse, vitamines K et B1.
Or il faut comprendre que les principaux pays producteurs sont l’Iran (près de 600 000 tonnes) suivi des États-Unis (principalement la Californie, environ 300 000 tonnes), puis la Chine (90 000), la Turquie (75 000), la Syrie (60 000), puis viennent trois pays de l’Union européenne : la Grèce (12 000), l’Espagne et Italie. Ce qu’il faut aussi comprendre c’est que la Tunisie peut faire partie du marché mondial dans la production de pistaches.
En somme, Hassen Zargouni conclut: « Il s’agit là d’un créneau porteur notamment pour sa composante biologique, très demandée à l’export, et à forte valeur ajoutée. L’agriculture nous sauvera. Ecrit-il. »