« Personne n’ignore la situation difficile que traversent les compagnies aériennes tunisiennes depuis des années. La crise de la Covid-19 a gravement endommagé le secteur du transport aérien dans divers pays du monde. Et principalement dans les plus grandes compagnies aériennes ». C’est ce qu’annonçait, hier soir, Anouar Maarouf, ministre d’Etat, chargé du Transport, sur sa page facebook.
Réitérant son soutien à Tunisair, Anouar Maarouf a affirmé que « malgré cette crise suffocante, la compagnie nationale n’a pas hésité à s’activer pour le rapatriement des Tunisiens bloqués à l’étranger. D’où, des milliers de personnes ont été renvoyées dans leur pays d’origine depuis les aéroports de l’est et de l’ouest. Notamment grâce à l’esprit patriotique de ses agents. Ces derniers ont offert leurs services dans des circonstances exceptionnellement difficiles ».
Et d’ajouter: « Parce que Tunisair est le meilleur ambassadeur de la Tunisie, et parce qu’elle reste un symbole de la modernité et du progrès, nous ne ménagerons aucun effort pour rétablir ses équilibres financiers et la stabilité de ses indicateurs. Tant qu’il y a de la volonté politique de la sauver et d’assurer sa pérennité. Et ce, afin que nous puissions maintenir sa position et son rôle dans le développement de notre économie nationale ».
Au final, il a affirmé: « La Gazelle continuera à voler haut, à parcourir les cieux du monde et à restaurer son rayonnement international. Tout en s’appuyant sur les efforts de ses agents et ses collaborateurs pour qu’elle brille et excelle ».
Il est à rappeler que dans sa récente interview accordée à l’hebdomadaire français Le Point, Elyes Mnakbi, PDG de Tunisair, a appelé à des solutions radicales pour sauver une compagnie nationale tunisienne à l’agonie.
C’est un vrai cri d’alarme que vient de lancer Elyes Mnakbi concernant la situation financière intenable de la compagnie nationale. Et il a mis l’accent sur la nécessité absolue de revoir le statut du transporteur aérien. Source de tous les maux d’une compagnie détenue à 62% par l’Etat.