Un nouveau drame met une fois de plus la lumière sur le coût d’une autre tragédie de migration clandestine
Une migration clandestine qui concerne 20 migrants irréguliers, dont la plupart sont originaires du gouvernorat de Sfax. Ils ont péri lors d’un naufrage à l’aube de ce samedi 23 mai 2020 près des côtes de Sfax.
Le directeur régional de la protection civile, Mourad Mechri a souligné sur les ondes de Diwan fm, que le bateau a quitté vers minuit, soit quelques heures avant le nauffrage.
En tout, à l’heure actuelle, un migrant a péri au large de Sfax, à la suite du naufrage du bateau.
Quant au nombre de victimes il pourrait être révisé à la hausse, car le repêchage des corps, assuré par la Marine nationale, se poursuit.
Ce geste désespéré exprime la fuite par rapport à une situation fragile. Et ce qui laisse entendre que d’autres drames peuvent survenir. Rappelons que le 7 juin 2018, 74 migrants disparaissaient dans la même zone. Et un an plus tard, 70 migrants ont péri suite à un même drame.
De toutes parts, la crise migratoire est le débat qui agite tous les pays concernés. Que ce soit en France, en Italie, en Espagne ou encore en Suisse récemment, quelles sont les solutions face à ce flux migratoire. Au vu des discussions et des échanges des points de vue, cette question nécessite la mobilisation de tous. Qu’en est-il pour le cas de la Tunisie?
Ainsi la question qu’on se pose qu’est ce qui pousse les jeunes à migrer ? La réponse est claire, le motif dominant est économique; soit 51% ont des considérations économiques, 30% pour des motifs d’études, d’autres, soit 6% parce que leur carte de séjour est épuisée, et 6% des sondés pour des migrations familiales, selon le rapport de l’organisation internationale pour l’immigration dans le monde .
Rappelons également que 22.000 migrants qui ont tenté de traverser l’autre rive depuis 2000, seraient morts. Soit en moyenne un nombre de 1500 morts par an.