Entre embrassades, accolades et retour à la normalité, attendre juillet…quand les Tunisiens s’amusent à prendre des risques. Qui dit que la seconde vague de contamination du coronavirus ne sera pas meurtrière ? On nous dit que ce sera pour juillet.
Quand corona rime avec batinda…il ne suffit pas d’enseigner. Il faut éduquer ; lu sur l’enseigne d’une école privée. A voir comment les Tunisiens se comportent depuis athawra al moubaraka, masses laborieuses et élites confondues, on peut se demander à quelle école ils ont été. En tout cas, pas celle de Bourguiba.
On savait les Tunisiens parmi les peuples les plus grossiers de la planète. Il va falloir ajouter la couardise. Depuis l’avènement de la révolution, ils ne se sont jamais autant amusés à faire la nique à tous les interdits, d’où une question : jusqu’où sont-ils prêts à aller ?
On dit même sur le ton de la dérision, qu’il ne faut pas s’étonner de la capacité de résistance des Tunisiens face au coronavirus tant ils ne comptent plus les microbes qu’ils avalent tous les jours.
Plus forts que toutes les bactéries les habitants de ce pays ! Pas étonnant aussi qu’ils restent imperméables, quand on leur dit que ceux qu’ils ont élus leur jouent faussement la mélodie du bonheur. Pas du tout surprenant que les ventres creux tombent en extase devant l’homme au carton plein.
J’ai nommé le président de la République. Cela m’a tout de suite rappelé Bernard Kouchner et son célèbre sac de farine sur les épaules, quelque part, sur une plage de Mogadiscio, il y a quelques années, sous l’oeil des caméras, pour immortaliser l’instant…
Il est vrai qu’aux pays des mille et un coups, il y a encore de la place pour la générosité, feinte ou sincère, présidentielle ou pas, mais générosité tout de même. Incroyable, vous ne trouvez pas ?