La Covid-19 continue d’impacter les établissements éducatifs privés. En effet, les propriétaires des établissements de l’enseignement privé attendent encore l’ouverture d’une ligne de financement. Et ce, pour faire face à la crise financière provoquée par la suspension des cours. C’est ce qu’affirme la présidente de la Chambre de l’enseignement privé, Latifa Farhat Boughattas, dans une déclaration accordée à leconomistemaghrebin.com.
Ainsi, Mme Farhat Boughattas affirme qu’elle s’est entretenue avec le ministre de Finances Nizar Yaïche. Et ce, en présence du président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), début mai. Lors de cette réunion, le ministre évoquait la possibilité de la mise en place d’une ligne de financement. Et ce, au profit des établissements de l’enseignement privé ayant subi les répercussions de la crise de Covid-19.
En effet, le nombre des établissements de l’enseignement privé (lycées, collèges et écoles) est de 1000. Ils sont repartis sur toute la République. Vu leur nombre, il est possible de leur mettre en place une ligne de financement. Tels sont les propos du ministre, que rapporte la présidente de la chambre. Cependant, depuis cette réunion tenue il y a trois semaines, les professionnels ne voient pas encore le bout du tunnel.
En outre, Latifa Farhat Boughattas affirme dans le même sillage que tous les établissements ont subi de plein fouet les répercussions de la crise. Et ce, malgré la solidité financière de certains établissements.
« Même un établissement d’enseignement privé de renommée ne peut pas continuer à puiser dans ses réserves pour assurer les versements des salaires », lance-t-elle.
D’ailleurs, la présidente de la Chambre affirme qu’aucun établissement scolaire n’a reçu les aides promises; à savoir « 200 dinars pour le paiements des salaires ».
Enfin, notons que les cours sont suspendus dans les écoles, collèges, lycées privés et publics depuis la mi-mars. Et ce, dans le cadre de la lutte contre la propagation du nouveau Coronavirus. Par conséquent, le secteur ne sait plus à quel saint se vouer.