A l’ordre du jour de sa prochaine rencontre avec Elyès Fakhfakh, l’UGTT mettra sur la table la question de l’augmentation des tarifs consulaires. Jugée faramineuse. Il semble qu’Ennahdha a devancé toutes les parties prenantes en la matière.
Une lettre à cet égard de Rached Ghannouchi, président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), somme le locataire de La Kasbah de revenir sur la décision gouvernementale du 12 mai d’augmenter de 300% les tarifs d’établissement d’un passeport tunisien dans un consulat.
Selon la page du réseau social Facebook en France du parti islamiste au pouvoir, sous la signature d’un de ses plus éminents dirigeants, Noureddine Bhiri, chef du pôle islamiste au Parlement, le parti Ennahdha est résolument contre cette multiplication par trois des coûts des charges administratives supportées par les citoyens tunisiens demeurant à l’étranger. Pour, notamment, leurs pièces d’identité, leur état civil et les actes de légalisation de signature.
Cette position nahdhaouie est ainsi on ne peut plus claire. Si l’on se réfère à cette directive : « Non, non et non, il y a tout lieu d’annuler ces hausses, cette gigantesque inflation ! »
Cette position d’Ennahdha va jusqu’à demander aux Tunisiens résidents à l’étranger de resserrer les rangs. Pour dialoguer avec leurs représentants à l’ARP.
Pour sa part, l’UGTT doit s’entretenir incessamment avec le chef du gouvernement. A propos de la gestion par l’Etat de la crise sanitaire. La Centrale ouvrière n’a pas manqué d’ imposer à l’ordre du jour de sa réunion bipartite cette problématique cruciale. A savoir le traitement par l’Etat des Tunisiens vivant à l’étranger.