Fatma Mseddi, ancienne députée de Nidaa Tounes, appelle à la dissolution du Parlement. Mais aussi à un sit-in « Errahil », Bardo bis, à partir du mois de juin.
Ainsi, Fatma Mseddi souligne dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que ce rassemblement sera populaire.
En effet, elle précise dans ce contexte: « Nous aurons le temps nécessaire pour bien le préparer. Et ce, dans le but de mieux coordonner; en mettant en place une feuille de route à la fois claire et réaliste. D’ailleurs, il faut dire que les revendications sont communes et se dirigent vers deux objectifs. A savoir la dissolution du Parlement et le changement de régime politique; en passant par la révision de la loi électorale. »
Et de poursuivre: « Cela dit, d’autres détails seront diffusés plus tard. Il est vrai que même si nous n’avons rien communiqué d’officiel actuellement, cela ne devrait plus tarder. Il y aura un communiqué officiel vers la fin de la semaine. »
De plus, elle ajoute: « Ce qui se passe en ce moment est une révolte. Elle se prépare petit à petit et portera ses fruits. Nous sommes des dizaines de citoyens à défendre la souveraineté du pays et à vouloir le sauver. Car la Tunisie a besoin de ses patriotes. »
Par ailleurs, relevant ce qui a été dit par l’UGTT et par Mohsen Marzouk, appelant la mise en place d’une 3 ème République, elle répond: « Tout le monde revendique. Car il y a urgence aujourd’hui. Pour la simple raison que si le Parlement reste tel qu’il est, cela coûtera à la Tunisie plus cher que s’il est dissous. »
Elle conclut: « Les solutions existent. D’ailleurs, les constitutionnalistes travaillent sur la manière d’en trouver avec le moins de dégâts possibles. Or, ce dont on a besoin c’est d’une volonté nationale. Tout comme on ne lâchera pas le pays aux traîtres qui jouent avec la souveraineté du pays. Il s’agit d’une ligne rouge. Autrement dit, la dissolution du Parlement est incontournable. »
Rappelons qu’il y a sept ans de cela, le sit-in du Bardo « Errahil, « en juillet 2013, avait contraint la Troïka à jeter l’éponge. Suite à quoi, un gouvernement d’union nationale avait été mis en place.