Déjà fragilisées avant la pandémie du coronavirus, les enseignes de prêt-à-porter subissent de plein fouet la crise sanitaire actuelle.
Les enseignes de prêt-à-porter ont subi plusieurs chocs précipitant leur redressement judiciaire. « Gilets jaunes », grèves « en pleine période de soldes en janvier » et Covid-19 ont eu raison des plus fragiles.
Les points de vente fermés à la suite des mesures gouvernementales anti-coronavirus en France ont précipité la chute des enseignes. Certaines sont centenaires.
Comment anticiper ? La Chine a été la première à fermer ses magasins. Ensuite l’Italie, et les autres pays européens ont suivi. Ainsi, la fermeture nette du jour au lendemain de tous leurs points de vente a précipité la chute de ces enseignes.
La marque de chaussures André a été la première à être placée en redressement judiciaire le 1er avril. Ensuite, le 29 avril le groupe de vêtements pour enfants et d’articles de puériculture Orchestra-Prémaman a été placé à son tour en redressement judiciaire.
Quelques jours plus tard, c’était le tour de Naf Naf. Ce mardi 26 mai, le Tribunal de commerce de Lille Métropole a placé la société Camaïeu International, et sa holding, la Financière Brame, en redressement judiciaire. A savoir que le nordiste Camaïeu est détenteur de 634 magasins en France.
La crise sanitaire a affecté les enseignes détentrices de magasins physiques dont l’activité repose essentiellement sur le réseau physique. Alors que les enseignes digitale s’en tirent mieux. Quant aux enseignes de mode de moyenne gamme, elles subissent leurs coûts fixes incompressibles.
Ces dépôts de bilan montrent une transformation des modèles de consommation. Où digitalisation, agilité et résilience sont les maîtres mots de la transformation numérique.