L’Observatoire national pour la défense du caractère civil de l’Etat appelle les autorités sécuritaires à renforcer la protection du président du parti Machrou3 Tounes Mohsen Marzouk et de la présidente du Parti Destourien Libre Abir Moussi, sur fond de menaces d’assassinat qui pèsent sur eux.
L’Observatoire national a également encouragé les autorités à « réprimer » tous ceux qui font l’apologie du terrorisme. Tous ceux qui incitent à la violence physique et morale. Contre les individus qui « défendent le caractère civil de l’Etat et luttent contre le projet d’islamisation de l’Etat et de la société ».
Par ailleurs, Mohsen Marzouk avait demandé au ministère des Affaires étrangères de convoquer l’ambassadeur de Turquie en Tunisie. Et cela, sur fond «de menaces de mort le visant et de la publication d’une déclaration évoquant l’assassinat du président Kais Saied. Cette menace émane d’un réfugié Egyptien en Turquie, affilié à l’organisation des frères musulmans», selon ses dires.
Dans une déclaration, Mohsen Marzouk a fait savoir qu’il était victime d’une menace directe d’assassinat par le dénommé Imed Al Bhiri. Ce dernier est un ressortissant Egyptien réfugié en Turquie, accueilli par les autorités et les services de renseignement de la Turquie dans le cadre de ses plans pour la région et de ses ingérences dans les affaires des pays de la région».
Face à cette annonce, Mohsen Marzouk a réagi dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com. En dénonçant l’incitation sordide et dangereuse que ce soi-disant journaliste a lancée, depuis la Turquie. Ce dernier n’est autre que l’extrémiste égyptien en fuite et qui serait à la solde du renseignement turc.
Il précise dans ce contexte: « Ce genre d’annonce n’a qu’un seul objectif; celui de déstabiliser la sécurité nationale. Et de créer la discorde dans le contexte de ce qui se passe en Libye et la situation politique en Tunisie. »
Avec TAP