Invité sur les ondes de Shems fm, Majdi Boudhina, député du PDL, revient sur l’audition du président de l’ARP, Rached Ghannouchi. Elle devrait avoir lieu le 3 juin, en plénière.
Ainsi, Majdi Boudhina souligne dans ce contexte: « J’espère que l’audition de Rached Ghannouchi ne sera pas du cinéma. Mais sera suivie d’actions concrètes. D’ailleurs, nous avons lancé un appel aux différents blocs parlementaires. Il demande le retrait de confiance à Rached Ghannouchi pour avoir outrepassé ses prérogatives. A ce niveau, nous avons contacté le Courant Démocrate et bien d’autres; car la situation est urgente. »
Il ajoute: « Nous voulons mettre en place un grand noyau au sein du Parlement. Il sera à même de faire face aux problèmes socio-économiques. »
Par ailleurs, il s’est exprimé sur un autre volet. A savoir: un éventuel échec d’un coup d’Etat en Tunisie annoncé par les renseignements turcs. Il souligne que « c’est à la présidence de la République de réagir et que l’ouverture d’une enquête est plus que nécessaire ».
Au final, il conclut: « Aujourd’hui, les institutions de l’Etat sont désorientées. D’où l’importance de tirer la sonnette d’alarme ».
A cet égard, notons que, depuis le mois de février 2020, Abir Moussi, présidente du PDL, lance un réquisitoire à l’encontre d’Ennahdha. Elle avait publié, sur sa page des réseaux sociaux, d’autres alternatives. Et ce, pour mettre fin à la crise et équilibrer le processus de transition démocratique, dixit l’intéressée.
Tout comme elle lançait un appel aux forces civiles au sein du Parlement. Afin de ne pas se réunir avec le chef du Mouvement Ennahdha.
Mais en revanche, à signer la pétition pour retirer la confiance au président du Parlement Rached Ghannouchi. En effet, elle revendique la formation d’un gouvernement sans la représentation de l’islam politique.
En outre, elle avait également mis l’accent sur l’importance d’un programme de salut national; avec des techniques opérationnelles claires.