Le ministère de l’Energie, des mines et de la transition énergétique a fait état d’une hausse légère mais continue des prix du baril de Brent. Elle a atteint mardi matin, 38,78 dollars (108,97 dinars).
Ce prix concerne le Brent, dit « brut de la mer du Nord », pour les livraisons au mois d’août et constitue donc le premier contrat de référence pour ce mois-ci. En revanche, le prix du « West Texas Intermediate » (WTI) a baissé de 0,59%, à 35,28 $, précise le département de l’énergie.
Cette hausse du Brent est enregistrée suite aux résultats encourageants affichés par l’économie chinoise. Ainsi que la tenue du sommet de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. Il est prévu les 9 et 10 juin 2020, avec les dix partenaires de l’organisation. Ces dernières appellent pour une réduction de la production mondiale.
Selon la Société Tunisienne des Industries de Raffinage (STIR), l’évolution du prix du Brent confirme le rétablissement progressif des activités économiques dans diverses régions. Même si c’est à des proportions différentes.Toutefois, avec un allègement effectif des procédures de confinement total.
Le marché pétrolier a commencé à rétablir son équilibre au cours du mois de mai 2020. Pour atteindre une moyenne de 29 dollars, le baril, contre 18,5 dollars le baril en moyenne pour le mois précédent. Et ce, suite à l’enregistrement d’indicateurs positifs. A savoir une augmentation et une maîtrise de la demande, d’une part. Ainsi qu’une réduction de l’offre, d’autre part.
En outre, la stabilité au niveau des réserves flottantes. Cette dernière avait doublé au cours des deux derniers mois, a allégé la pression sur la commercialisation des produits pétroliers.
Crainte d’une deuxième vague
Quant aux indicateurs au niveau de l’offre, les quantités ont baissé conformément à l’engagement de l’accord « OPEP + » signé le 12 avril 2020, sur la réduction du niveau de production de 9,7 millions de barils par jour en mai et juin 2020. Notamment par la Russie qui a réduit sa production à 8,7 millions de barils de pétrole par jour. Contre un niveau de référence de 11 millions de barils par jour.
Le rythme de restauration de l’économie mondiale par rapport aux années précédentes reste tributaire par la crainte du retour d’une deuxième vague de la pandémie du Corona. Ainsi qu’aux répercussions négatives des tensions dans certaines relations internationales. En plus du niveau élevé des stocks mondiaux de pétrole. Qui est l’un des facteurs les plus importants qui laissent présager un maintien des prix du pétrole à un niveau bas à court et à moyen termes.
Avec TAP