Les indicateurs financiers présentés par le gouvernement ne peuvent pas répondre aux attentes socio-économiques des Tunisiens. C’est ce qu’affirme le secrétaire général adjoint de l’UGTT Bouali Mbarki, dans une déclaration aux médias aujourd’hui.
Par ailleurs, le responsable de l’UGTT affirme que les réformes doivent être mises en place au profit de l’emploi et des revendications des Tunisiens. Se basant sur les chiffres de la Présidence du gouvernement, il estime que la perte engendrée par la Covid-19 dépasse les quatre milliards de dinars.
Dans le même sillage, il affirme que le projet de loi de Finances 2020 présente un déficit financier, qui ne doit pas être comblé à travers de l’endettement extérieur.
Le syndicaliste affirme que l’UGTT veut présenter une vision globale pour la relance des entreprises publiques. Mais aussi pour éviter la fermeture d’un certain nombre d’entreprise privées. L’amélioration de la situation économique nécessite une stabilité politique. Dans le même sillage, il affirme que l’UGTT plaide pour un Dialogue national économique. Et ce, pour apporter des solutions à la situation.
L’intervenant affirme également que la centrale syndicale est prête à présenter des solutions si la crise politique devient plus sévère. Pour l’UGTT, la réforme économique doit cibler les banques et les entreprises publiques. Les entreprises publiques sont les services qui sauvent les pays de tout type de crise.
D’ailleurs, le secrétaire général de l’UGTT Nourredine Taboubi, n’a pas manqué de tirer à boulets rouges sur le gouvernement. Pour lui, ce gouvernement est celui de l’austérité. De ce fait, il ne prend pas en considération l’aspect social. C’est ainsi que le responsable de la centrale syndicale s’exprimait. Et ce, lors l’ouverture des travaux du bureau exécutif élargi consacrés à l’examen de la situation générale dans le pays.