L’ouverture des frontières est essentiellement liée aux mesures sanitaires qui seront appliquées. C’est ce qu’annonçait le ministre d’Etat chargé du Transport et de la logistique, Anouar Maârouf. Et ce, lors de son intervention sur les ondes d’Express FM.
En effet, Anouar Maârouf a précisé que l’ouverture des frontières terrestres, aériennes et maritimes et le retour du tourisme sera progressif. Et ce, en allant de 30 jusqu’à 75%. Tout en veillant à l’application des mesures sanitaires nécessaires, avant et après chaque vol.
Concernant le dossier de Tunisair, le ministre a souligné que l’Etat ne délaissera pas la compagnie nationale aérienne. Sachant que Tunisair a enregistré des pertes de l’ordre de 900 millions de dinars en 2017. Ces pertes pourraient dépasser 1000 millions de dinars en 2020.
Et d’annoncer: « En bon père de famille, l’Etat doit sauver Tunisair et garantir sa survie. Mais il importe que la compagnie soit bénéficiaire. De ce fait, elle doit être jugée selon sa rentabilité et se doit d’acquérir les services même auprès d’autres entreprises publiques ».
Dans ce sens, M. Maârouf a estimé que pour la sauver, il faut injecter 1000 millions de dinars. Ce qui est, selon ses propos, énorme. « En effet, Tunisair doit mettre en place un business plan clair pour pouvoir restituer cette somme. L’Etat va, de son côté, injecter ce montant lorsqu’il sera sûr du retour sur investissement. Parce qu’il va investir dans la compagnie et non pas lui apporter une aide », assure-t-il.
Création d’une cellule en charge du suivi de la situation du port de Radès
Au cours de sa visite au port de Radès, le ministre a appelé les responsables chargés de la gestion du port à procéder au nettoyage des quais et plateformes. Et à faire sortir tous les équipements non exploités à l’extérieur du port. Ainsi qu’à créer une cellule en charge du suivi de la situation du port.
Anouar Maârouf a, aussi, mis l’accent sur la nécessité de respecter les règles sanitaires. Notamment à partir de la date d’ouverture des frontières maritimes.
Au final, il a évoqué la nécessité de la mise à niveau des compétences humaines et d’un travail effectif de tous les agents. Outre le respect des horaires de travail et des règles de sécurité, et l’importance de la révision des mesures d’accès des personnes au port de Radès.