Le président de la Fondation Tunisie pour le développement, Badreddine Ouali, affirme que sa fondation a pu créer 20 mille emplois pendant trois ans, dans le secteur de l’informatique.
Intervenant sur les ondes radiophoniques d’Express fm, aujourdhui 3 juin, Badreddine Ouali s’exprime avec fierté de cette réalisation. Cependant, il indique qu’il aurait souhaité que ce chiffre atteigne 50 mille emplois voire plus.
Ainsi, il déclare que l’économie tunisienne ne crée pas assez d’emploi. Pour illustrer ses propos, le président de la Fondation rappelle que le nombre des chômeurs en Tunisie a atteint 600.000 chômeurs. Alors que l’économie tunisienne crée uniquement 10.000 emplois. A ce rythme, la Tunisie a besoin de 60 ans pour que l’économie tunisienne s’améliore et crée suffisamment d’emploi.
Badreddine Ouali a affirmé lors de son intervention sur les ondes radiophoniques qu’en dépit de la crise engendrée par la Covid-19, cette pandémie est, également, une opportunité. Et ce pour tous les secteurs. Dans le même sillage, il affirme que le secteur digital n’a plus besoin d’être démontré. Ainsi, pour lui, cette situation a fait du digital à la fois une nécessité et une obligation.
Dans le même contexte, il affirme que toutes les structures de l’Etat doivent désormais prendre en considération la nouvelle donnée qu’est le digital. Autrement dit plus de transparence, moins de pot-de-vin. Pour lui, la digitalisation est une économie de temps et un revenu supplémentaires pour les entreprises.
Et d’ajouter que les opportunités qui se présentent pour la Tunisie sont bien meilleures que celles il y a trois mois. Les réseaux diplomatiques et les hommes d’affaires tunisiens sont devant une opportunité à ne pas rater. Et ce pour présenter leurs compétences aux donneurs d’ordre européens.
Il rappelle, également, que les compétences tunisiennes disposent d’une grande expérience dans plusieurs spécialités à l’instar de l’aéronautique, les pièces de rechange des voitures, etc. Revenant sur l’image de la Tunisie, il a proposé de la promouvoir comme un pays sans Covid-19. Et ce, notamment après l’amélioration de la situation sanitaire dans le pays.