« La phase après Covid-19 sera marquée par l’accélération de la digitalisation du pays ». C’est ce qu’a déclaré le Ministre des Technologies de Communication et de la Transformation digitale, Fadhel Kraiem. Il a estimé que la dynamique enclenchée autour de la digitalisation était le fruit d’une collaboration public/privé et la société civile.
« Cette coopération a permis de mieux gérer la pandémie ». A souligné le ministre lors d’un Webinaire tenu, mardi, sous le thème « Covid-19 : La Tunisie au service de l’accélération numérique et du nearshoring ». Le ministre a précisé que la crise du Covid-19 a permis de mettre en avant et de montrer l’intérêt du digital.
Au cours de son intervention, il a indiqué que la Tunisie est parvenue à maîtriser la situation. Et ce grâce à la stratégie du gouvernement. Ainsi que l’adhésion « assez exemplaire » de l’ensemble des acteurs, notamment les citoyens.
Concernant les problématiques de télécommunication, Fadhel Kraiem a mis notamment l’accent sur une résilience parfaite et une augmentation du trafic de 40%. Il a souligné que son département et les acteurs du secteur ont pu offrir aux entreprises et aux administrations, un environnement de travail acceptable.
A titre d’exemple, il a cité la digitalisation des autorisations de déplacement. C’est un processus compliqué, mal géré au début de la pandémie.
15% des étudiants dans le domaine des télécommunications
Il a souligné, par ailleurs, que la Tunisie est considérée comme une porte d’entrée au continent africain. Elle dispose de différents atouts dont sa position géographique par rapport à l’Europe. La Tunisie dispose aussi d’un système éducatif performant. Ceci est reconnu au niveau de mondial. Et ce avec une place privilégiée pour les technologies de l’information et de la communication.
Et de rappeler dans ce cadre que le pays compte plus de 250 mille étudiants et 60 mille diplômes chaque année. Dont 15% dans un cursus de Télécommunication.
Au final, il a rappelé que la Tunisie est connectée à l’Europe via quatre câbles sous-marins. Elle dispose aussi d’une infrastructure numérique parmi les plus développée en Afrique. Et ce avec plus de 20 mille kilomètres de fibres optiques. « Les zones industrielles sont connectées au réseau très haut débit ». A-t-il encore rappelé.
Avec TAP