Avec les 32 unités de production en activité, 72% de nos besoins en médicaments sont en mesure d’être satisfaits. Coté emplois, possibilité d’ici 2024 de créer 4000 postes en plus des neuf mille existants. Le secteur de l’industrie pharmaceutique est, de l’avis de tous, assez porteur.
Avec un potentiel de plus en plus intéressant, l’industrie pharmaceutique promet d’ouvrir larges les possibilités et de la confection des produits et de l’enrichissement de l’emploi par une main-d’œuvre qualifiée. Le constat des chiffres enregistrés permet de le dire et, voire même de l’affirmer.
En effet, on compte actuellement plus de neuf mille techniciens employés, toutes spécialités confondues. Le secteur compte 32 unités de production. Elles couvrent, en l’état actuel des choses, 72% de nos besoins en produits médicamenteux. La valeur des investissements atteint le seuil, lit-on dans communiqué du ministère de l’Industrie et des PME, de 1400 millions de dinars.
Porter les exportations à 40%
Une réunion a eu lieu en début de ce mois sous la présidence de Salah Ben Youssef, ministre de l’Industrie et des PME. Elle a regroupé Mme Sara Masmoudi, présidente de la Chambre nationale de l’industrie pharmaceutique (CNIP) et Fethi Sahlaoui, Directeur Général des industries manufacturière. La réunion a permis d’aborder la charte du partenariat public-privé, laquelle se donne pour objectif de stimuler la compétitivité entre tous les intervenants dans le domaine de l’industrie pharmaceutique.
Elle a été, en outre, l’occasion d’approfondir les idées concernant précisément la relance du secteur. Et ce, afin de promouvoir son rôle dans le développement de l’économie nationale. A cet effet, l’accent a été mis pour rappeler les objectifs décidés. A savoir, porter les exportations à 40%, franchir le cap de 4000 emplois à créer d’ici 2024, en plus des 9000 en exercice.
D’ailleurs, la crise qui a secoué particulièrement le pays a permis de souligner davantage l’importance vitale du rôle imparti à l’industrie pharmaceutique sous nos cieux. De nombreuses unités de production ont eu à faire preuve d’efforts soutenus pour travailler sous licence de grandes marques et donc fournir le marché en produits dans le respect des normes internationales. Ceci ne manque pas, il faut en convenir, de réduire les risques de pénuries et par là même les importations des médicamenteux. On imagine les répercussions financières que cela occasionne.
Tout l’intérêt donc de réussir impérativement la démarche annoncée. Car le secteur entre public et privé a les moyens et, surtout, le profil adéquat pour cela. Les chiffres le prouvent et les prédispositions aussi.