Le ministère de l’Énergie, des Mines et de la Transition énergétique annonce une baisse des prix de vente au public. Et ce, de certains produits pétroliers à partir du 9 juin à minuit.
Cette décision est prise, récemment, lors de la réunion mensuelle de la Commission technique. Cette dernière est chargée de la fixation et du suivi des prix de vente des produits pétroliers finis importés ou raffinés localement.
La baisse sera comme suit:
- Essence sans plomb: réduction de 30 millimes à 1975 millimes/litre;
- Gasoil sans soufre: réduction de 25 millimes à 1750 millimes/litre;
- Gasoil normal: baisse de 20 millimes à 1510 millimes/litre.
Cours du pétrole à l’international
Les cours du pétrole à l’international sont en hausse aujourd’hui. Le prix du brent dépasse les 42 dollars/baril et celui de pétrole avoisine les 40 dollars.
Cette hausse a été favorisée par l’accord des membres de l’Opep et leurs alliés dont la Russie. Selon le site prixdubaril.com, cet accord garantit, en juillet, la prolongation des coupes de production de mai et juin.
« Face à la chute brutale de la demande et des prix du brut, les membres du cartel et leurs partenaires s’étaient engagés, le 12 avril 2020, à une réduction historique. Notamment de leur production de 9,7 millions de barils par jour pour les mois de mai et de juin. Pour passer à 7,7 millions de barils par jour à compter du 1er juillet. Elle sera finalement de 9,6 millions de barils par jour pour le mois de juillet. La légère différence s’explique par la position du Mexique. Ce dernier qui refuse de se plier à l’effort du groupe », lit-on sur le site.
De son côté, l’Observatoire national de l’énergie et des mines a précisé, dans un communiqué, que cette hausse des prix intervient à la lumière de la levée progressive du confinement aux États-Unis.
Des observateurs parient sur la poursuite de la situation actuelle de réduction de la production à l’international « jusqu’à la fin de l’été et peut-être jusqu’à la fin de cette année. Car la levée progressive du confinement n’a pas encore permis à la consommation de retrouver son niveau normal avant la crise sanitaire, selon la même source.
(Avec TAP)